VEF Blog

Titre du blog : Photos pour le plaisir des yeux
Auteur : 2257
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 13-06-2010 à 14:17:51

La liberté est dans le pré.

Lorsque le chrono n'est plus performant,

qu'il prime sur la vie et que le bout du chemin n'est autre que l'abattoir,

alors Catherine et Simon sont là, pour les accompagner vers une nouvelle vie.

Merci à vous deux pour votre gentillesse et votre grand coeur.

Je vous dédie ces 5 photos.

B..................
 

Commentaires

magali07 le 16-08-2011 à 19:56:47
triste par son issue finale et fatale.....une extraordinaire histoire d'amour....Belle, émouvante, poignante .......

Catherine et Simon ce que vous faites est énorme....

siglide le 07-09-2010 à 22:43:14
J'ai tardé ma Belle, mais j'ai tellement de peine de ne plus t'avoir à mes côtés que ma peine et mon chagrin sont insurmontables. Il y a 9 mois, tu es entrée dans ma vie. Tu étais belle, la plus belle pour moi, et à peine arrivée, nous sommes allées nous promener, comme si tu revenais d'un voyage et que l'on se retrouvait. Tu connaissais tout, je pouvais tout faire avec toi, dès que je poussais la porte de l'écurie, tu poussais ton petit hennissement de contentement. Tu as passé l'hiver comme une grande, malgré tes 29 ans. Puis les beaux jours sont arrivés et tu étais heureuse d'aller au parc. Mais là, tu a commencé à perdre du poids et, malgré tout ce que j'ai tenté, tu n'as jamais repris. Mais tu étais heureuse, dès que tu me voyais, tu arrivais vers moi, toujours en hennissant et en me donnant ta patte car tu savais que je t'amenais des gourmandises.

Samedi, comme d'habitude, je suis venue te voir et tu faisais la sieste sous ton arbre avec Chipie. Tu es arrivée vers moi en trottinant, toute heureuse. Et on a fait des câlins, comme d'habitude.

En fin de journée, on t' a changée de pré avec Chipie et tu affichais une force terrible. Tu voulais même continuer sur la route, vers notre coin de promenade habituel.

Et puis, dans ton nouveau pré, tu t'es roulée comme une folle dans l'herbe.

Nous étions là, à t'observer, mais nous avons vite vu qu'il y avait un problème, tu n'arrivais plus à te relever, plus de forces dans tes postérieurs, plus de muscles....

Tu essayais de te relever et tu t'épuisais. Nous nous sommes mis à 4 pour t'aider, mais à chaque tentative, tu t'épuisais encore plus. Nous t'avons laissé reprendre des forces, puis tu t'es relevée, tu as fait ton pipi, ton crottin, ça allait mieux.

Plus tard, on m'a appelée. Tu étais retombée, te blessant aux côtes et tu n'allais pas bien. Je suis arrivée, tu as relevé ta tête, tu essayais de te relever, mais tu n'avais plus de forces. Tes dents étaient serrées, tu relevais sans cesse la tête en me regardant, en gémissant. Le vétérinaire est arrivé, tu souffrais, tu avais puisé dans tes dernières forces. Ton mental voulait, ton corps affaibli n'en pouvait plus. Tu aurais voulu encore rester avec moi, voir le soleil, manger (ton activité préférée), trotter dans ton pré, vivre....Mais j'ai dû prendre la dure décision de t'endormir. Ton visage crispé, tes dents serrées, tes râles, tes regards vers moi me disaient que je devais te soulager. Tu t'es endormie contre moi, ta tête dans mes bras, cette nuit de samedi à dimanche, à 2h du matin.

Tu as illuminé ma vie, transmis ta chaleur, tu ressentais mes peines, mes moments de tristesse. Tu restais à mes côtés dans ces moments-là, je sentais la chaleur de ton corps et tu ressentais mes peines. On restait ainsi un long moment, en silence. Parfois, je te parlais de tout et de rien, de toi, de moi, de ce que je ressentais. On aurait dit que tu m'écoutais, car tu dressais tes belles petites oreilles et au bout d'un moment, pendant que je parlais, tu hennissait très fort, tu me répondais je pense....

Tu es partie trop vite, on avait encore tellement à partager.

Ce que j'ai ressenti dans nos derniers instants ensemble, je le garderai pour moi. Je pense que tu as ressenti la même chose, ce sera notre secret, comme on en avait déjà plein toutes les deux ensemble.

Repose en paix Pivoine, tu as marqué ma vie à jamais, fait comprendre beaucoup de choses. J'aurais aimé t'avoir connue plus tôt, pour tout ce qu'on avait à se donner. Je ne t'oublierai jamais, tu étais la plus belle, la plus sensible, la plus gentille, un amour, mon amour...
siglide le 20-06-2010 à 18:51:08
Pivoine, tu es la jument de mon cœur, tu es mon 2ème moi, mon équilibre, chère à mon cœur pour l'éternité.
Klaatu le 14-06-2010 à 20:22:45
Voilà un moment qui en dit long... Il y aura toujours une réponse subtile à la cruauté...